Tuto noeud-noeuds

Voici un tuto bien sympa que j’ai découvert ici pour réussir de jolis noeuds aux boucles parfaitement symétriques.

 

Il faut tout d’abord fabriquer un outil dans du carton un peu rigide, en découpant une encoche comme sur la photo avec un cutter ou des ciseaux.

Toutes les mesures ne sont pas véritablement nécessaires. Ce qui est important, c’est surtout de s’assurer que les deux branches de l’outil en carton soient de même largeur. C’est cette largeur qui définira la taille des boucles de votre noeud. A vous alors de choisir les mesures en fonction de la taille du noeud que vous souhaitez réaliser.

Ensuite, posez votre ruban sur l’outil en le faisant dépasser de plusieurs centimètres sur le côté gauche de l’outil. (L’extrémité n°1 ne bouge pas durant l’opération).

Attention, ne recouvrez pas le haut de l’encoche.

Faites le tour de l’outil avec le ruban, comme ci-dessus.

Faites passer l’extrémité n°2 par dessus la n°1, puis dans l’encoche sans trop tirer sur le ruban (la boucle doit être assez lâche).

Ramenez l’extrémité n°2 vers l’avant en passant  par le bas de l’encoche, toujours sans tirer sur le ruban.

Puis, faites passer l’extrémité n°2 dans la boucle (n°3) en passant par-dessus.

Tirez fermement sur les deux extrémités. Assurez-vous que le noeud du milieu soit bien serré.

Prenez les deux extrémités et tirez fermement vers le haut pour bien resserer le noeud.

Coupez l’extrémité n°2 à la même hauteur que la n°1.

Et enfin, faites glisser le noeud vers le bas pour l’enlever de l’outil.

On peut confectionner un outil 2 en 1  (voir ci-dessus) pour créer à la fois de gros noeuds et d’autres plus petits.

(Assurez-vous surtout que les branches de l’outil soient à chaque fois de même largeur.)

Vous pouvez aussi utiliser une fourchette avec les rubans très fins, pour faire un mini-noeud trop choupi! =)

Noeuds n°1 et n°2 réalisés avec l’outil de 3,5 cm de large.

Noeud n°3 réalisé aussi avec l’outil de 3,5 cm de large mais en faisant 2 tours avant de passer à l’étape 3.

Noeud n°4 réalisé avec une fourchette! 3 tours ont été faits pour plus de volume.

Noeud n°5 réalisé avec l’outil de 8 cm de large.

Il suffit alors d’insérer une épingle à nourrice dans le noeud du milieu (entre les deux boucles) pour pouvoir l’épingler à vos vêtements, ou d’y glisser une barrette toute simple pour pouvoir l’accrocher dans les cheveux.

Voilà, c’est très facile à réaliser et le résultat est vraiment mignon! =)

Bizzz

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vide-greniers & brocantes

Je ne vous cache pas que j’adoore chiner dans les brocantes et les vides greniers de ma région. Et j’ai de la chance: un vide grenier se tient tout les dimanches à côté de chez moi! Je m’y rends au moins une fois par mois et je repars à chaque fois avec de pures merveilles, achetées souvent à seulement un ou deux euros!

Il est évident que ce sont, la pulpart du temps, des pièces de seconde main. Je vérifie tout de même soigneusement leur qualité (je n’achète, bien sur, jamais des pièces qui ont jauni, avec une tache, un trou, des bouloches sur les pulls…etc. Leur état doit être impeccable!)

Mais au delà du fait qu’elles ont sûrement déjà été portées, ce sont surtout des vêtements délaissés qui ne demandent qu’à revivre!

Oui je sais, cela peut paraitre étrange, mais je voue un amour tout particulier pour les pièces de seconde main. Je me les représente presque comme des êtres délaissés par leur propriétaires, abandonnés durant plusieures années au fond d’un vieux grenier (ou d’une cave), simplement car le propriétaire en question n’a pas su percevoir leur potentiel.

Je pousse cette personification un peu plus loin en m’auto-déclarant défenseuse de la communauté des vêtements abandonnés et en m’engageant à sauver toutes ces âmes en peines! (je rigole bien sur! 😉 )

Aller, soyons sérieux. Si j’aime à ce point chiner dans les vide-greniers c’est tout simplement puisque le fait de n’avoir que très peu de choix, comparé aux boutiques de vêtements, m’oblige à éveiller mon imagination au maximum, et de réellement considérer la façon dont je pourrais transcender telle ou telle pièce pour qu’elle soit mise en valeur de la meilleure manière possible. Je suis contrainte de faire avec ce que j’ai: les tailles, les matières, les coupes, les couleurs, et les styles ne m’appartiennent pas, c’est à moi de trouver comment je peux les associer au mieux.

Cette contrainte au niveau du choix repose effectivement la question d’art. L’art de tenter de s’approcher de la notion de « beau » à partir de quelque chose de majoritairement perçu comme vilain.

Je ne prétends pas proposer ici un travail artistique, mais je pense réellement qu’il faudrait reconsidérer la mode, et surtout notre manière de nous habiller. Les vêtement ne devraient pas être portés en fonction d’une tendance, mais plutôt compte tenu d’une association qui aurait pour but l’esthétisme…

(Oups, désolé pour le pavé! 😉 )

Bizzz

(Note: l’image n’est pas un de mes dessins. Je n’avais malheureusement rien pour illustrer cet article alors je l’ai prise sur internet… :/)

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De zolies shoes dans les centres commerciaux

 Il faut avouer qu’un bon quart de mon shoesing provient d’un petit rayon des centres commerciaux. Si si, vous voyez, celui tout juste après les couches pour bébinou, devant les croquettes de minou et les boites de petits poids. Ah! voilà, vous avez repéré?

Oulà! J’entends déjà des sifflements houleux et aperçois des pouces tournés vers le sol.

Pas si vite mes petits! La plupart d’entre vous n’ont pas de quoi mettre un demi quintal de billets verts (je parle des billets de cent euros hein! On est pas aux USA ici! ;)) dans une paire de chaussures. Même une petite cinquantaine d’euros me parait bien cher payé pour une paire de talons qui vont être bousillés en un clin d’oeil à la suite d’une beach-party dans les galets ou d’une randonnée dans la fôret/montagne … (Oui, parfois, je me prends pour Rambo dans Koh-lanta, en ayant oublié que je porte des talons aiguilles. Je sais, je suis bizare, j’assume. Hahem! parenthèse fermée).  Oui parce qu’il faut se l’avouer, entre le loyer exorbitant/crédit pour la ptite maison, les assurances en tous genres, l’entretient de la tuture, les crises de boulimie Mac do/restau/cinoche/concert/bowling/boite de nuit/et j’en passe/ quasi-quotidiennes, (je ne parle même pas des enfants pour celles qui en ont!) il reste bien souvent trop peu de fonds à la fin du mois. Sachant aussi qu’il est très judicieux de placer le maximum de sous-sous de côté, je ne peux me permettre de dépenser à tout va de trop grandes sommes d’argent simplement pour agrandir une garde-robe déjà bien trop remplie.

Et si encore je n’accumulais pas les souliers comme une collectionneuse fanatique! Et si encore je me contentais d’une seule paire de qualité!

Mais la quantité ayant largement triomphé face la qualité, je suis donc contrainte à pourchasser les plus faibles prix possibles. Et c’est dans les rayons des grands hyper-marchés que j’ai bien souvent trouvé mon bonheur!

J’ai très vite remarqué qu’ils bradaient fréquemment leurs marchandises pour faire place aux nouvelles collections. Et des chaussures déjà peu chères d’ordinaire, se retrouvent affichées à des prix défiants toute concurence! (moins de dix euros environ pour une paire d’escarpins, entre dix et quinze pour des bottes ou cuissardes…)

Voilà comment une petite dizaine d’escarpins, ballerines, baskets, bottes, cuissardes en tous genres ont élu domicile dans mon dressing au cours de l’année.

Et malgré mes escapades montagneuses et forestières, rien à signaler: pas un talon cassé, pas une semelle décolée, pas une ampoule au pied. Ces nouvelles chaussures bon-marché s’avèrent être adaptées au tout-terrain! (Je parle en connaissance de cause )

Ya pas à dire: c’est le pied! (haha! la blague pourrie )

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